Champs-Elysées: Attaque des forces de l'ordre
Un homme à percuté intentionnellement un fourgon de gendarmes en mouvement sur les Champs-Elysées à Paris ce lundi après-midi. L'assaillant n'a fait aucun blessé parmi les gendarmes mais à perdu la vie. Une opération de déminage est en cours.
Le Grand Palais évacué
Le Grand Palais, célèbre lieu d'exposition parisien et voisin de l'attaque, avait d'abord pris la décision de confiner le public en son sein (374 personnes) au moment où un homme a foncé sur des gendarmes. Puis, le Grand palais a commencé à évacuer le public et le personnel.
Les gendarmes racontent l'attaque
"Un peu avant 16h, alors que leur fourgon s’apprêtait à rejoindre la Concorde pour sécuriser une manifestation contre la loi Travail, ils sont sur les Champs-Elysées percutés une première fois par un véhicule sur leur flanc droit. Cette voiture, les percute une seconde fois. Cette fois-ci, les gendarmes (ils étaient 8 dans leur camionnette) décident de s’arrêter. Le véhicule qui leur a foncé dedans est à l’arrêt. Le conducteur a l’air sonné. Pour le sortir, les gendarmes cassent la vitre de la voiture. C’est à ce moment-là qu’ils sentent une odeur de poudre et un effet de souffle. Ils se reculent. La voiture commence à prendre feu. L’automobiliste sort une arme dans la main, fait quelque pas et s’écroule sur la chaussée."
Une attaque conforme au "mode opératoire préconisé" par les jihadistes
Le journaliste Mohamed Sifaoui est intervenu sur notre antenne. Ce "mode opératoire est préconisé" par les jihadistes, a-t-il dit en évoquant l'attaque des Champs-Elysées ce lundi. "On parle depuis un moment de véhicules projetés sur des cibles piétonnes de forces de sécurité", a-t-il ajouté avant aussi de noter la présence de "bonbonnes de gaz".